Création du GORIN KIAI JUTSU
La création du GORIN KIAI JUTSU est le résultat de rencontres et des échanges des différentes disciplines dans les arts martiaux, initié à l’activité dans la région. Faisant des stages chaque mois pendant plus de 35 ans, avec des styles de différentes écoles, le choix d’une orientation technique est adopté GORIN KIAI JUTSU.
En 2000 (Joseph RUIZ), j’obtiens le grade de 6° dan et le titre de SHIHAN à l’issue d’une présentation avec examen dans des écoles internationales, suite à ma décision de créer mon propre style de JU-JUTSU.
Le nom GORIN KIAI JUTSU a été pour des raisons bien définies. Le terme GORIN est une représentation des 5 éléments de la discipline qui vise par les moyens souples, sans heurt ni violence et par une excellente maîtrise des mécanismes énergétiques internes au corps humains, à dégager l’efficacité la plus totale.
Si l’on veut pleinement comprendre et maîtriser les mécanismes internes du corps humain pour être à même de mobiliser efficacement son énergie, il faut une approche particulièrement adaptée au plan mental.
Les principes des techniques : outre les principes généraux communs à toutes les écoles de JU-JUTSU, l’originalité du GORIN KIAI JUTSU se fonde sur un certain nombre de spécificités qui conduisent sa forme et le contenu de la progression d’étude, tirant son originalité sur les 5 éléments aux travers de situations, de mode d’expression correspondant à des contextes très diversifiés. Les méthodes d’entraînements et les formes de pratiques ont été enrichies afin d’offrir aux adeptes une discipline complète, au caractère sportif affirmé et débouchant sur une réelle efficacité pratique.
Principes spécifiques :
Le principe de base de l’école consiste à retourner immédiatement l’attaque contre l’adversaire (action positive), c’est à dire que le contre doit être le plus direct possible, les limites d’application de ce principe étant le temps de réaction et le danger représente par la forme d’attaque de l’adversaire.
L’application pratique :
La diversité des situations de combat et le réalisme qui doit s’attacher à la définition des formes de défense applicable conduisent à adopter et interpréter le principe fondamental de l’école.
C’est pourquoi dans la pratique, il existe un certain nombre de situations intermédiaires durant lesquelles les modes d’expression peuvent avoisiner voire rencontrer les formes techniques d’autres écoles ou disciplines, quelles que soient les solutions techniques retenues, l’apprentissage s’effectue d’abord en longues séries lentes, destinées à éduquer le corps, développer les automatismes, affirmer les contacts, mesurer le bon déroulement de l’action, veiller à la continuité et la progressivité de ses effets sur l’adversaire à tous les niveaux de la pratique. Cette forme de travail est une constante de l’entraînement, le moyen de progresser toujours plus dans la voie d’une efficacité réelle bien que peu perceptible au plan visuel, la vitesse intervient à un second stade, elle s’accompagne d’un travail destiné à développer les automatismes en plus complexes, au fur et à mesure que le niveau technique du pratiquant s’élève.
Enfin, l’étude et le travail des atemis pied poing fait partie intégrante de l’entraînement, quel que soit le niveau du pratiquant.
Le parcours dans les arts martiaux de ces disciplines vient enrichir les approches au combat. Synthèses de boxe française et savate, karaté, judo, aîki jutsu, canne de combat et bâton, sabre, shiatsu viennent étoffer les approches au combat dans le groupe self défense, distance, mi-distance, rapproché et liaison debout sol pour la ceinture noire.
BOXE FRANCAISE ET SAVATE :
Les coups de poings, les coups de pieds, pour le principe d’efficacité la direction du coup et plan de frappe, les catégories de coups, les exemples types et fondamentaux, la forme du mouvement, groupé, modalité d’exécution composées.
L’étude nous a donc enseignée que l’efficacité d’un coup est fonction : d’une part d’éléments mécaniques qui sont à l’origine de l’intensité, d’autre part d’éléments anatomiques, physiologiques et techniques, qui rendent l’intensité efficace. La valeur d’un coup ne se mesure pas à sa seule intensité, un mouvement valable est un mouvement efficace, il doit être porté de telle manière que son intensité débouche sur le résultat recherché.
KARATÉ : La recherche de l’efficacité des techniques est due à plusieurs composantes. Nous prendrons pour exemple la technique de base gyakutsuki, qui est un coup donné par le poing arrière, force de la jambe arrière, de la solidité d’appui arrière dépend en grande partie la puissance.
Transmise vers l’avant la rotation du bassin dans le sens de la technique en KARATÉ, le travail des hanches est trais important pour transmettre la puissance et une technique effectuée sans la participation des hanches sera inefficace. Détente du bras qui communique la force emmagasinée
A la cible, renvoi de la seconde onde de choc vers la cible, par le ikité. Volonté de puissance rapidité d’exécution kiai libérant la concentration interne d’autre part, plus la surface de frappe est réduite et plus la force sera pénétrante. Il n’y a pas de karaté sans recherche D’efficacité.
L’entrainement au sac de frappe :
Le travail des jambes dans I’espace, le kihon est fondamental, la précision et le contrôle sur un adversaire demeurant indispensable mais ne jamais oublier que, pour une meilleure efficacité, la recherche de puissance reste primordiale, pour cela le travail au sac de frappe sera un élément à privilégier. Le sac de frappe ne rend pas les coups mais il donne une sensation d’impact indispensable à tous les élèves. A l’école GORIN KIAI JUTSU, ils travaillent de deux façons différentes, techniques sèches et rapides dans un premier temps, puissantes et pénétrantes dans un deuxième temps où l'on recherchera un impact maximum.
3 formes de
travail : Distance proche, distance moyenne, distance longue.
Au GORIN KIAI JUTSU 3 étapes :
1° la simplification : supprimer les gestes inutiles parasites, ceux-ci peuvent renseigner l’adversaire sur les intentions, constituent une perte de temps, est une source de fatigue.
2° étape : L’esthétique, un mouvement efficace et précis est un beau mouvement.
3° étape : L’efficacité, la puissance... il serait vain de vouloir mettre de la force si l’on n’a pas d’abord un geste pur et beau.
LE JUDO :
Analyse des principes tactiques de combat. Par principe tactique de combat il faut entendre principe d’attaque, façon de construire l’attaque.
Le judo est
sans doute le sport de combat le plus riche, le plus subtil, le plus élaboré et
ses principes sont au nombre de sept : L’attaque directe, l’attaque répétée, les
quatre cas de l’action-réaction et enfin le principe du conditionnement.
Apprendre l’autorelaxation localisée et globale. Éduquer aux sensations
d’équilibre dynamique.
Enseigner l’application rationnelle des mouvements. Apprendre l’utilisation des
principes ci-dessus en attaque et en défense yaku soku geiko et kata.
Transformer progressivement les perceptions raisonnées randori et shiais.
Dépasser ses aptitudes physiques habituelles. Développer le sen-no-sen ou
initiative supérieure. Accéder au dépassement psycho physique total des
phénomènes habituels de cognition.
PARTIE INTERNE :
A une relation avec la partie externe, la technique en relation avec les éléments terre, eau, feu, air et vent, éthérique et vide, correspondance avec les katas, et les différentes respirations, relation avec les organes et leurs cheminements, l’énergie vitale circule sans cesse, d’un méridien à l’autre durant deux heures. Le mode de déplacement de l’énergie dans le corps. L’étude de dissocier la technique du positif et négatif. L’art de soigner son propre corps car il est nécessaire d’être en bonne santé pour pratiquer l’art du combat.
L’aspect martial pour porter les coups aux points vitaux. Cette connaissance va au-delà du simple fait de taper sur des points et que la manière explosive de placer I’attaque si rapidement que l’adversaire n’a pas même le temps de réagir par un mouvement de défense.
Le domaine médical. Je considère cet aspect de la pratique comme étant le niveau le plus élevé de ces disciplines. Lorsque je dis médical, je veux en réalité exprimer le fait que le pratiquant peut se servir des postures et des mouvements du GORIN KIAI JUTSU pour prodiguer des soins à une tierce personne.
L’ECOLE GORIN KIAI JUTSU : L’art de travailler aussi bien l’externe que l’interne :
L’EXTERNE : Programme de la ceinture blanche à marron. Programme de la ceinture noire 1°dan au 8° dan.
Groupe self
défense : Travail à distance Travail à mi-distance.
Travail rapproché. Liaison debout-sol avec frappe, clé, étranglement. Travail de
sol Travail au sac de frappe.
INTERNE : Les
principaux points vitaux les kyushos. L’art de la frappe sur les points vitaux :
localisation, connexions, direction du coup, les dommages, points de
préparation, antidote. Les respirations du sho-dan au go-dan. Types de
respirations, description, fonction abdominale ou diaphragmatique, complète,
complète rythmée. La technique du shiatsu.
Remerciements pour les aides apportées aux différentes disciplines : boxe
française et canne de combat et bâton :
MAURICE SARRY : président du comité national de canne et bâton 1978, professeur
de boxe française, Gant d’Or.
MICHEL GOMEZ : professeur diplômé d’État canne de combat et bâton 1975. Arbitre
national. Responsable de région en Roussillon.
CARLOS ARAUJO : président CNCCB 1989.
MICHEL DEMOUCH : directeur technique national 1989.
BERTRAND DUBREUIL : président 2004.
ROLAND HOFFBECK : directeur technique national 2012.
Remerciements aux aides apportées dans les différentes disciplines : Sabre japonais, aiki jutsu, jujutsu, karaté, judo, boxe savate, pieds poings, shiatsu.
ADRIEN SIX, BRENT HIRE, OBATA, ALAIN GAINGUOIS, JOSH JOHNSON, STEPHANE CAREL, HERMAN VAN LOO, PAUL M SCHMIDT, JEAN JACQUES QUERO, RAYMOND PUIG, MARCEL ZIDANI, BERTHAUD, THOMAS, JEAN ALZINA, DRESSAYRE, GUEZ, PAUL ANDRIEU, THOMAS ROCHEFORT, CARRIER, MERCIER, IDDA LAURENT, LOUIS LEGAL, RAMON Espagne, SHINISHI SAIMOTO, KASUYOSHI TAKATA, CLAUDE URVOY, CHRISTIAN LAPAYRE, JOSE VASGAS GARCIA, KALUGENT, DOMINIQUE SIEGLER, KAMEL CHOUAREF, CYRIL PERRIOCHIA, ERVE EUGENE, FRANCOISE PUISEGUR, JEAN PUISEGUR; DR JAVIER GALAN BASQUEZ, SOKE ADRIANO PIZZATO, SOKE PATRICK DIMAYUGA.
Dominique SIEGLER ; champion du monde 3 années consécutive de Kick Boxing.
Je tiens à remercier mes
deux amis :
- Kamel Chouaref : champion du monde de boxe française ; champion du pro de kick
boxing ; champion du monde de full contact.